lundi 11 novembre 2013

J'ai lu... Cet été là - Véronique Olmi

Ce que dit la 4ème de couv'

Coutainville, un week end du 14 juillet. Trois couples d'amis se retrouvent. C'est un rite immuable et léger. Une parenthèse joyeuse. Cet été là, pourtant, un adolescent s'immisce dans leur petit groupe pour raviver, malgré lui, des culpabilités anciennes, des blessures... Cet été là est un roman sur la fragilité des existences que l'on voudrait heureuses - mais dont les failles se creusent au rythme des mensonges et des compromis -, un roman sur la solitude, lorsque le temps a passé, lorsque la lucidité a remplacé l'insouciance, et les doutes la jeunesse.


Ce que j'en pense

Connaissant mes goûts en matière de littérature, non, ce n'est pas un livre que j'aurai pu acheté, sur lequel mon regard aurait pu s'attarder dans les immenses rayons culture de mon immense hypermarché. Chez moi, j'appelle ça, peut etre un peu rapidement, du "livre à mémère". Mais quand ma collègue me l'a proposé, je l'ai envisagé comme une pause dans mes lectures si noires, le calme avant la prochaine tempête. Après tout, pourquoi pas, il faut bien diversifier un peu le champs des possibles.
Je l'ai donc commencé, sceptique. Très sceptique. Et j'avoue que je le referme, tout aussi sceptique. 
La trame de l'histoire pourrait être bonne mais je l'ai trouvé légèrement simplette. 3 couples tous amis, tous rendus a des moments différentes de leurs existences et de leur histoire, avec chacun leurs interrogations. Il y aurait surement eu moyen de creuser un peu plus, de rendre les personnages plus "vivants", plus expressifs. Le fait de vouloir raconter seulement un week end ajoute une difficulté supplémentaire puisque qu'il faut trouver suffisamment à dire pour combler les 250 pages.
Pour pallier à ce manque, l'auteur ne tarit pas de très longues introspections, à grand renfort d'adjectifs, ce qui donne une longueur certaine au récit, sans compter des phrases interminables qu'il faut parfois relire à 2 fois avant d'en saisir le sens.
En bref, un récit qui, à mon sens, manque de consistance, avec des personnages qui manquent de texture.

Le passage qui me reste en tête

"Ils s'étaient aimés avec une foi ardente, un étonnement heureux, et elle avait pleuré une fois de tant de bonheur, elle se souvenait, c'était ici, dans la maison de Coutainville dans laquelle ils étaient seuls tous les deux. Elle préparait à manger et avait éclaté en sanglots, elle était sortie de la cuisine en courant pour le rejoindre dans le jardin, se jeter dans ses bras et pleurer de panique et d'émotion. "Je ne sais pas quoi faire avec tout ce bonheur... Je ne sais pas quoi faire..." Elle avait pleuré de frayeur plus que de joie, et maintenant elle avait envie de le remercier. Pour ça. Cette fulgurance effrayante du bonheur, que peu avaient eu la chance d'éprouver."

Ma note 

2/5
Pour ceux qui l'ont lu, n'hésitez pas à venir me dire ce que vous en avez pensé!

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