Ha, c'est chouette, on se réunit, on fait la fête, et on décompte ensemble les dernières minutes de l'année avant de se serrer chaleureusement (ou pas) dans les bras les uns des autres. On se souhaite nos meilleurs voeux, la santé, le pognon et toutes les autres choses du meme genre : tous les trucs un poil inaccessibles. On le souhaite à notre famille, nos amis et meme aux gens qu'on aime pas forcément, ceux qu'on arrive à peine à supporter : tata Josiane qui perd la tête et nous prend pour une gamine de 15 ans ("Mais non tata, j'ai bientot 36 ans et là, c'est mon fils, pas mon petit frère!"), le collègue de bureau qui prend 1 seule douche par semaine meme par 37° dehors, la voisine qui vient tous les matins à 7h pétantes te demander si tu as 1kg de nouilles, de lessive ou de choco BN(ceux avec les sourires hein!).
Enfin bref, je l'ai fait aussi et l'année dernière y compris.
Et au final, ça a donné quoi?
Je n'ai bien sur pas envie d'épiloguer sur la montée du terrorisme en France, ni sur celle de Marine au passage. Pas envie non plus d'épiloguer sur le taux de chômage (au fait François, t'étais pas sensé en inverser la courbe?), le manque d'activité (et le chômage partiel en passant), le gel des salaires (mais la nette augmentation du prix du jambon genre "tu veux manger français alors raques ta mère"!). Pas envie d'épiloguer sur l'étrange augmentation du gasoil (3 centimes qu'y disaient... j'en compte plutôt 6! alors que le baril ne bouge pas d'un poil! Mais bon, j'suis pas matheuse!). Pas envie de pleurer sur mon découvert autorisé (big up à mon banquier!) ni sur la durée qu'il faut à ma satanée mutuelle pour me rembourser les frais d'orthodontie de Fils Ainé.
Alors, ouais, dis toi que 2016 aura certainement encore son lot de merde(S) et tu risques d'en chier encore un peu (ou beaucoup, c'est selon!).
Mais sinon, bonne année hein (sauf si je t'aime pas!)!
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