lundi 21 octobre 2013

J'ai lu : La conjuration primitive - Maxime Chattam


Ce que dit la 4ème de couv'

Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal ?
Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.
D’un endroit à l’autre, les scènes de crime semblent se répondre. Comme un langage ou un jeu.
Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?
Très vite, l’hexagone ne leur suffit plus : l’Europe entière devient l’enjeu de leur monstrueuse compétition.
Pour mettre fin à cette escalade de l’horreur, pour tenter de comprendre, une brigade pas tout à fait comme les autres, épaulée par un célèbre profiler.

De Paris à Québec en passant par la Pologne et l’Ecosse, Maxime Chattam nous plonge dans cette terrifiante Conjuration primitive au cœur des pires déviances de la nature humaine.



Ce que j'en pense

Maxime Chattam m'avait réconcilié avec le thriller français contemporain avec sa fameuse Trilogie du Mal. J'avoue donc que j'attendais son nouvel opus de pied ferme, tout comme la majorité de ses plus fidèles lecteurs. 
Il signe donc son grand retour avec un thriller plus noir que le noir, comme on les aime. Tous les ingrédients pour nous faire frissonner y sont réunis.
Un découpage en 3 parties (Lui, Elle, la Bete), des personnages poussant toujours un peu plus dans l'introspection, des meurtres à la limite de l'insoutenable, un tempo narratif tellement soutenu qu'il semble impossible de s’arrêter avant d'avoir commencé le chapitre suivant.
En bref, j'ai tourné chaque soir les pages de mon e-book fébrilement pour connaitre le dénouement, me suis réjouit de chaque avancée de l'enquête, ai sursauté au même rythme que les héros, me suis prise de compassion pour eux.
Un pari osé que celui de poser des mots sur "le Mal", brillamment réussi pour cet auteur de génie. J'avais peur d'avoir fait le tour du thriller Chattamiste, il n'en fut rien, j'ai été agréablement surprise de la teneur de cet ouvrage.
Ne me reste plus qu'à attendre le prochain!


Le passage qui me reste en tête

"(...) La famille remet les priorités à leur place. Entre se faire dévorer petit à petit par ce mal de la société et vivre plus serein près des siens, j'ai choisi. Tout homme sain devrait faire de même."

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