mardi 11 mars 2014

J'ai lu... Thérapie - Sébastian Fiztek

Ce que dit la 4ème de couv'

Cela fait un an que le psychiatre Viktor traîne sa fille de 12 ans de médecin en médecin pour trouver la cause de ses multiples et inexplicables problèmes de santé. Il l'emmène voir un allergologue. Dans la clinique, elle entre dans le bureau du médecin pendant que Viktor attend dans la salle d'attente. Ne la voyant pas revenir, Viktor découvre que sa fille a disparu, qu'elle n'avait pas de rendez-vous et que personne ne l'avait même vue entrer à la clinique ce matin-là! À se demander si elle y est même entrée. On imagine l'impact de cette disparition sur la vie personnelle et professionnelle de Viktor ...
Quatre ans plus tard, lors d'une retraite dans un chalet isolé, il reçoit la visite d'une étrange Anna, qui réclame ses soins de psychiatre, même s'il a cessé de pratiquer depuis la disparition de sa fille. Le problème d'Anna, qui est auteure de livres pour enfants: elle retrouve les personnages de ses romans dans la vraie vie. Et son dernier roman, inachevé, est une petite fille dont l'histoire ressemble drôlement à celle de la fille de Viktor.

Ce que j'en pense

Il ne m'aura fallu que 2 séances pour en venir à bout. Un brin de soleil et un synopsis qui m'a tout de suite attiré l'oeil. Une disparition et un ex-psy enfermé, je m'en délectais d'avance. 
Victor Larenz est un personnage d'emblée complexe, sa maladien'est nommée que dans les dernières pages. Pendant tout le livre, j'ai passé mon temps à me demander si le gars n'était pas fou, s'il ne révait pas, s'il n'avait tout simplement pas inventé cette histoire. Je me suis meme demandé si cet écrivain qu'Anna prétendait être, ce n'était pas lui, en train de transpirer son roman.
L'auteur signe un très bon 1er roman, au rythme soutenu, sans aucun temps mort, rythmé par de très nombreux dialogues qui donnent beaucoup de corps et de vraisemblance à son récit.
Cependant, l'avoir lu après Puzzle me l'aura peut être fait un peu moins apprécié que si j'avais fait le contraire. De base, le scénario est plus ou moins le même mais tandis que celui de Thilliez est bourré d'action dans l'hopital psychiatrique, celui de Fiztek reste plus intellectualisée. Cela reste néanmoins un très bon opus que j'ai pris plaisir à lire.

Le passage qui me reste en tête

« – Tu sais quoi, Viktor ? L'espoir, c'est comme un éclat de verre planté dans ton  pied. Tant qu'il reste enfoncé dans ta chair, il te fait souffrir à chaque pas. Tandis que si on te l'enlève, ça saignera pendant un moment, ça prendra un bout de temps avant que la plaie soit guérie, mais, au bout du compte, tu pourras réapprendre à marcher normalement. C'est ce qu'on appelle le deuil. »

Ma note 

4/5

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