jeudi 19 décembre 2013

J'ai écouté... Le Grand Amour - Pascal Obispo

Attention les yeux, article "j'assume, je suis une (presque) groupie" d'Obispo!

Bon, sans rire. Avec lui, j'en suis passé par plein de phases aux antipodes les unes des autres. 
J'en étais pas fan à ses débuts : son look romantique aux cheveux longs, très peu pour moi. Plus que tout au monde, ouais, bof.
Et puis, il y a eu Assassine, les meilleurs ennemis et là, je me suis dit : finalement que ce type (malgré sa coupe de cheveux toute pourrite) avait peut etre un certain talent dans l'écriture de ses textes.
Je me suis un peu plus penchée sur son cas en 99, quand Soledad est sorti. Un album que j'ai tellement aimé d'amour qu'il a rejoint ma cdthèque.
Ensuite, ô joie, ça a été l'apogée Obispo : les 10 commandements, que j'ai toujours regretté de ne pas avoir vu, sa collaboration avec Natasha St Pier pour De l'amour le Mieux (autre album de ma cdthèque)....
Et d'un seul coup, plus rien. Boum, patatrac, Obispo abonné absent pour finalement revenir avec... excusez moi du peu, de la daube en boite. Car non, je n'ai pas aimé Vitoo, non je n'ai pas aimé le capitaine je-ne-sais-quoi.
Jusqu'à ce fameux jour de début 2013, où, en allumant ma télé, j'ai reconnu ce timbre de voix si particulier et cette façon de poser les mots qui m'avait tant parlé à l'époque. Comment veux tu que je t'aime était tellement prometteur que j'ai caressé l'espoir d'un grand retour.

C'est chose fait avec Le Grand Amour (et j'ai eu raison d'y croire). Un pur bijou que cet album, je retrouve l'amoureux des mots, capable de concurrencer avec les JJG et autres pointures de la chanson française.
Bon dieu, que j'aime cet album. Le 1er titre Pendant que je chante donne le ton, c'est du lourd. Le reste est à la hauteur : Le lanceur de couteaux est juste terriblement génial, son duo avec Elodie Frégé (que je n'idolatre pas) sur J'entends la Musique réussi et validé par mes petites noreilles, son Ave Maria me hante à longueur de journée... Un seul regret : que l'album ne dure pas plus longtemps, quelques titres de la même trempe que les précédents ne m'auraient pas déplu!

En bref, je retrouve le Obispo de mes 20 ans et ça.... J'achète!



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