mercredi 18 décembre 2013

J'ai lu... Juste une ombre - Karine Giebel

Ce que dit la 4ème de couv'

Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t’imposer dans ce monde, y trouver ta place.
Et puis un jour…
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.Juste une ombre.Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.On t’observe jusque dans les moments les plus intimes.Les flics te conseillent d’aller consulter un psychiatre. Tes amis s’écartent de toi.Personne ne te comprend, personne ne peut t’aider. Tu es seule.Et l’ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.Ou seulement dans ta tête ?Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard… 


Ce que j'en pense

Ce n'est pas, à proprement parler, un livre qui m'attirait pour son histoire. Non, je ne me serais pas ruée dessus dans une librairie. En fait, si ce livre s'est retrouvé entre mes mains, c'est grâce au concours "sérial lecteur", organisé par Pocket, les éditions 10/18 et Fleuve Noir, que j'ai eu la chance de remporter (heureuse au jeu... Bah heureuse aussi en amour!). Du coup, j'avais choisi ce livre parce qu'on entendait partout parler de Karine Giebel, encensée pour Le purgatoire des innocents. J'ai voulu m'y frotter.
Au départ, je l'ai ouvert et je suis restée sceptique sur les 20 premières pages. L'emploi de l'impératif m'était insupportable et la Chloé, totalement antipathique. Et puis j'ai persévérer, me laissant le bénéfice du doute jusqu'à la 50ème page (fatidique chez moi : en gros, si rien ne s'est passé avant, je referme et j'attaque autre chose!). Et je me suis laissée prendre au jeu. Au final, je l'ai dévoré en 3 toutes petites matinées de vacances, installée au soleil sur la terrasse, jusqu'au dernier mot, jusqu'au dernier point.
Je ne dirai pas que c'est pour moi, le roman du siècle mais ça se laisse lire. J'ai hate de lire un autre Giebel pour confirmer ou pas ce ressenti.

Le passage qui me reste en tête

C'est ça, être vivant. C'est ça, exister.Exister, c'est manquer à quelqu'un.Exister, c'est être la douleur d'un autre.

Ma note 

4/5

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