jeudi 23 janvier 2014

J'ai lu... Gatsby le Magnifique - Francis Scott Fitzgerald

Ce que dit la 4ème de couv'

New York, années folles… Dans sa somptueuse demeure de Long Island, Jay Gatsby organise de fastueuses réceptions où les invités se pressent en foule. Mais leur hôte ne cherche à éblouir qu’une seule personne : Daisy Buchanan. Elle est élégante, riche, séduisante, mais elle est la femme d’un héritier millionnaire…

Ce que j'en pense

Le film me faisait de l'oeil depuis sa sortie mais je ne voulais pas céder et savourer chaque ligne du roman avant d'etre (probablement, comme très souvent) déçue par l'adaptation cinématographique (ce que j'en ai d'ailleurs pensé fera l'objet d'un autre article).
Je ne suis d'ordinaire pas fan des romans de ce type, le genre de bouquins qu'il faut absolument avoir lu une fois dans ta vie parce que quand même (moi, les Zola, Maupassant et autres, non merci!) et voila bien une des rares fois où j'ai été bluffé.
FSG écrit avec un style empreint d'une certaine langueur, ce qui rajoute encore un peu plus de profondeur aux personnages, à l'histoire en elle même. Les atmosphères sont parfaitement décrites, tant et si bien que je me suis cru aux cotés du héros plus d'une fois.
Moi qui pensait que ce livre ne serait qu'une description des fastes de ce millionnaire aux travers des yeux d'un tiers, il n'en est rien. Gatsby est un personnage beau, dans tous les sens du terme, d'une générosité extrème, un vrai réveur qui ne cherche qu'à se rapprocher de la seule femme qu'il ait jamais aimé. Sa pauvreté aura fait du tort à cet amour, sa fortune perdra l'homme à jamais.
En conclusion, j'ai été séduite par ce livre emblématique, plein de vérités bonnes à entendre.

Le passage qui me reste en tête

"Il m'adressa un sourire (...). Un de ces sourires rare, source d'éternel réconfort, comme on n'en rencontre que quatre ou cinq fois dans sa vie. Un sourire qui défiait -ou semblait défier - brièvement le monde entier, puis se focalisait sur vous comme s'il vous accordait un préjugé irrésistiblement favorable. Qui vous comprenait dans la mesure exacte où vous souhaitiez être compris. Qui croyait en vous comme vous auriez voulu croire en vous même."

Ma note 

5/5++++ et surement un de ceux que je relirai sans hésiter pour les semaines de misère livresque!

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