mercredi 29 janvier 2014

J'ai lu... L'écorchée - Donato Carrisi



Ce que dit la 4ème de couv'

Sept ans après s’être mesurée au Chuchoteur, Mila Vasquez travaille aux Limbes, le département des personnes disparues. L’enquêtrice excelle dans son domaine. Peut-être parce qu’elle est incapable d’éprouver la moindre émotion. Ou peut-être parce qu’elle-même porte dans sa chair la marque des ténèbres. On a tous ressenti l’envie de s’évanouir dans la nature. De fuir le plus loin possible. De tout laisser derrière soi. Or chez certains, cette sensation ne passe pas. Elle leur colle à la peau, les obsède, les dévore et finit par les engloutir. Un jour, ils se volatilisent corps et bien. Nul ne sait pourquoi. Bientôt, tout le monde les oublie. Sauf Mila. ET PUIS, SOUDAIN, CES DISPARUS RÉAPPARAISSENT POUR TUER. Face à eux, Mila devra échafauder une hypothèse convaincante, solide, rationnelle. Une hypothèse du mal. Mais pour les arrêter, il lui faudra à son tour basculer dans l’ombre.

Ce que j'en pense

Comme à son habitude, Carrisi ne nous révèle la clé de l'énigme que sur les toutes dernières pages... J'aime!
J'ai beaucoup apprécié le thème des disparus mais j'ai été beaucoup moins réceptive qu'avec le Tribunal des Âmes. Est ce parce que je n'avais pas lu le Chuchoteur avant? Surement car, même si il s'y réfère parfois pour camper son personnage principal, je ne pense pas avoir saisi toutes les subtilités qu'il voulait y faire passer.
Les personnages sont complexes, tant dans leur traits de caractère que dans leur relation aux autres, à l'Autre. Le duo formé par par Vasquez et Berish m'a rappelé en de nombreux points celui de Sharko et Hennebel chez Thilliez, 2 personnages tous deux malmenés par la vie, écorchés.
La fin me laisse perplexe, ne sachant pas si l'auteur envisage une suite : si c'est le cas, il contentera son lectorat habituel, sinon, il aura fait quelques déçus.
Dans tous les cas, Carrisi reste Carrisi, un très bon auteur de thrillers et L'écorchée ne déroge pas à la règle. Je me suis régalée à le lire.

Le passage qui me reste en tête

"- C'est un sophisme, mais ça se tient. Alors tu peux m'expliquer pourquoi on appelle ça les Limbes : je me suis toujours demandé d'où venait ce nom.
- C'est peut-être à cause des photos sur les murs de la Salle des pas perdus. Ces personnes sont en suspens... Des vivants qui ne savent pas qu'ils sont vivants. Et des morts qui ne peuvent pas mourir."


Ma note 

4/5

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