mercredi 15 janvier 2014

J'ai lu... L'évangile selon Satan - Patrick Graham




Ce que dit la 4ème de couv'

Dans sa carrière de profileuse au FBI, Marie Parks a vu beaucoup de tueurs en série, mais rarement d'aussi cruels et méthodiques que Caleb le Voyageur. Comme si, venu du fond des âges, il avait été envoyé en mission par Satan lui-même... Ou du moins par ses adorateurs, rassemblés dans une organisation qui semble prête à tout pour retrouver un livre perdu depuis des siècles. Un livre maudit dont le contenu pourrait renverser l'Église catholique et inaugurer un âge de ténèbres. Aidée d'un exorciste du Vatican et armée de ses propres dons de médium, Marie Parks est alors la seule à pouvoir contrecarrer les noirs desseins des serviteurs du Très-Bas. D'elle dépend désormais l'issue de cette bataille décisive entre le Bien et le Mal...

Ce que j'en pense

Ma "topine" et partenaire de step, ayant les mêmes lectures sanglantes que moi, me ramène un mercredi soir L'Evangile selon Satan en me disant : "Tu vas adorer". Elle ne s'est pas trompée!
J'ai mis du temps (quasiment 1 semaine à raison de 3 pages par soir...) avant de rentrer dedans, les 1ères pages plaçant l'intrigue d'un point de vue historique. Mais après, tout s'accélère : on fait connaissance avec l'héroïne, Marie Parks, qui revient de loin. Tout commence alors qu'elle enquête sur des disparitions étranges de sœurs. Au bout de 50 pages environ, la nana est crucifiée!!! Heureusement qu'elle est le personnage central du livre sinon je n'aurai pas donné cher de sa peau. 
Tout du long des 660 pages, le rythme ne se relâche pas. Les rebondissements sont nombreux, les notions fantastiques distillées avec suffisamment de parcimonie pour nous y faire croire.
J'ai plongé avec délice dans la vision décalée de l'auteur et me suis laissée emportée jusqu'à la toute fin. Chaque page tournée aura sérieusement entamée mon idée du catholicisme... et j'aime qu'on remettre en cause mes croyances établies!

Le passage qui me reste en tête

"Crucifiées à ses côtés, les quatre disparues de Hattiesburg la regardent. Leurs chairs putréfiées se desserrant autour des clous, Caleb a sanglé leurs carcasses pour qu’elles ne risquent pas de se détacher. A travers ses larmes, Marie contemple ces orbites creuses qui la regardent, ces visages gercés et ces lèvres aplaties que la souffrance a retroussées dans la mort. Leurs mains se sont finalement décrochées des clous. Elles pendent au bout des avant-bras retenus par les sangles. Depuis combien de temps sont-elles ainsi suspendues dans le vide ? Pendant combien d’heures se sont-elles raidies et relâchées pour échapper à la morsure des clous ? Combien de jours se sont écoulés dans cette puanteur de charnier avant que la mort ne les délivre ?"

Ma note 

5/5+

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